Dans notre quotidien, nous créons tous des déchets dont des biodéchets. Chacun à son échelle, nous alimentons cette problématique : les particuliers, les entreprises, la restauration collective, les distributeurs, les producteurs, … Bref, tout le monde.
Qu'est-ce qu'un biodéchet ?
La loi a défini le terme « biodéchet » dans la directive européenne du 19 novembre 2008 (art. 3) Décret du 11 juillet 2011 (art. 8) Article R. 541-8 du code de l’environnement. La définition du biodéchet : “tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine […], ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires. »
Qui produit des biodéchets ?
L’industrie agro-alimentaire
Au début de la chaîne, les agriculteurs qui élèvent des animaux produisent des effluents et du lisier. Ceux qui cultivent ont des matières impropres à la distribution.
Ensuite, dans l’industrie, on trouve des écarts de tri de fruits/légumes avant conditionnement, le marc de fruits après pressage… Dans les abattoirs ou les fabricants de plats préparés, on trouve des biodéchets d’origine animale tels que les matières stercoraires, des parties d’animaux non comestibles. Toutes les eaux utilisées dans ces industries sont également considérées comme biodéchets, on parlera alors de boues.
En fin de chaine, tous types de biodéchets issus des invendus de la grande distribution
La restauration collective et privée
Les biodéchets issus des restes de repas sont plus difficiles à gérer, car ils sont mélangés à d’autres types de biodéchets (serviettes en papier, verres ou assiettes en plastique, etc.). Il faut alors séparer, dans un premier temps, le papier et le plastique d’une part et les matières organiques d’autre part.
Les particuliers
En effet, les poubelles contiennent les déchets de cuisine et de repas. Comme la restauration, ces poubelles sont généralement mélangées. D’où l’importance de mieux trier nos déchets en amont pour que nous puissions les rendre vertueux pour l’environnement.
Pourquoi traiter les déchets organiques?
Si vous êtes un gros producteur ou détenteur de déchets organiques, vous n’avez pas le droit de mettre vos biodéchets à la poubelle. Au contraire, vous êtes tenu de veiller à ce qu’ils fassent l’objet d’une collecte sélective afin de permettre leur valorisation.
La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 (dite « loi Grenelle II »), dans son article 204, oblige les gros producteurs ou détenteurs de déchets organiques à assurer la mise en place d’une collecte sélective pour permettre leur valorisation. Depuis le 1er janvier 2012, les producteurs et détenteurs de plus de 120 tonnes/an de biodéchets sont soumis à cette obligation légale.
Derrière cette obligation légale se cache une opportunité. En effet, la valeur des biodéchets varie selon leurs propriétés organiques. Ainsi, il est pertinent d’orienter chaque type de biodéchets vers la filière de valorisation où celui-ci dégage le maximum de valeur. Parmi les filières disponibles, l’alimentation animale, la création d’énergie ou d’engrais sont des voies à envisager.
Comment valoriser ses biodéchets ?
La valorisation des déchets est définit comme « le ré-emploi, le recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir de déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie ». Par nature, le ré-emploi est impossible pour les biodéchets. Les biodéchets sont destinés au recyclage en alimentation animale ou en engrais ou à la création d’énergie par méthanisation.
La meilleure filière de valorisation des biodéchets est évaluée selon leurs propriétés organiques, les procédés de traitement en amont, la qualité du tri, leur provenance et bien d’autres critères. Autant de données qui permettent d’orienter les biodéchets vers les débouchés les plus pertinents.
Contactez-nous pour échanger sur les biodéchets, nous serions ravis de discuter avec vous de la transition écologique.
Contribuons ensemble à faire prendre conscience à notre entourage de l’urgence climatique en nous suivant sur Linkedin